Les aprioris sur la sophrologie


1. Je fais de la sophrologie quand je me détends allongé(e) avec une musique douce

C’est très bien de prendre ce temps pour se détendre mais il s’agit dans ce cas de relaxation. La sophrologie implique de faire les choses en conscience, dans des positions du quotidien, assis(e) ou debout pour ne pas basculer dans le sommeil et pouvoir réinvestir dans son quotidien les techniques. L’objectif de la sophrologie est de créer des prises de conscience sur soi, ses besoins, capacités, perceptions des choses pour pouvoir modifier notre fonctionnement, prendre d’autres chemins pour aller vers un mieux-être.


2. Je ne suis pas réceptif à la sophrologie

Pour savoir si une séance de sophrologie peut être bénéfique, il faut tout d’abord essayer! Plutôt qu’une réceptivité, il est davantage question de sensibilité. Lorsqu’on possède une grande sensibilité, il est plus aisé de ressentir des sensations en pratiquant des techniques de sophrologie. Si à l’inverse, l’écoute de soi, de son corps n’est pas habituel mais qu’il y a une volonté d’y parvenir, il y aura tout simplement plus de travail de la part du ou de la sophrologue pour se rapprocher du rythme et du fonctionnement de la personne.


3. Une séance doit m’aider à me sentir mieux

Une séance de sophrologie permet de ressentir le potentiel des techniques réalisées, de prendre conscience de sa respiration, de ses tensions et des parties du corps qui vont bien. Pour pouvoir commencer davantage à relâcher les tensions aussi bien physiques que nerveuses installées depuis plusieurs années, il faut en général au moins 3 séances pour pouvoir intégrer suffisamment les techniques et les réinvestir dans son quotidien.


4. Je ne veux pas qu’on rentre dans ma tête

En aucun cas, un(e) sophrologue ne va s’immiscer dans votre intimité. Son rôle est d’être le plus neutre possible et d’aider à faire prendre davantage de place au positif sans avoir besoin de connaître le détail de vos pensées. Ce qui se passe dans votre tête vous appartient. Vous choisissez dans les moments d’échange d’exprimer ou non vos impressions, sensations ou images… Les techniques utilisées comprennent du relâchement musculaire, des évocations positives et de la respiration. Pour les enfants, l’aspect ludique nécessite d’autres supports comme le dessin, la lecture d’histoires, des accessoires permettant la réalisation de la pratique… Cela dit les dérives sont toujours possibles, alors si en séance, le ou la sophrologue vous sort un jeu de tarot ou une boule de cristal, vous aurez le droit de partir en courant !


5. La sophrologie c’est pour les femmes et les enfants

C’est vrai que les enfants constituent une grande partie de la clientèle ainsi que les femmes pour les séances adultes. Cependant, de nombreux hommes pratiquent la sophrologie sans que ce soit nécessairement appelés comme tel. Dans les professions à risque ou pour les sportifs de haut niveau où la maitrise de soi-même est indispensable, l’utilisation de ce type de techniques reconnues depuis plusieurs dizaines d’années permet véritablement d‘augmenter leurs performances. Cela n’est pas un aveu de faiblesse pour les hommes, bien au contraire. Rester maître de soi-même est un atout majeur pour les personnes qui pratiquent la sophrologie ainsi que pour leur entourage.


En bref, essayer d’avoir un regard neuf sur soi et son environnement peut aider à vivre pleinement l’expérience d’une séance de sophrologie comme beaucoup d’autres expériences!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *